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Cote | Localisation | Statut |
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B COF | Récits de vie Plus de détails sur cet exemplaire Code-barres: 1114874577 |
Auteur | Jean-Pierre Coffe [auteur] |
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Titre | Une vie de Coffe / Jean-Pierre Coffe. |
Editeur | Paris : Stock, 2015. |
Description | 392 p. : couv. ill. ; 22 cm |
Langue | Français. |
Centre d'intérêts | Documentaire adulte |
Voir aussi | Sujet : Autobiographie ![]()
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Jean-Pierre Coffe : tout le monde le connaît, mais personne ne le connaît vraiment. Il se dévoile ici, à travers ses mémoires, avec une incroyable sincérité...
Médias
Jean-Pierre Coffe, né le à Lunéville (Meurthe-et-Moselle) et mort le à Lanneray (Eure-et-Loir), est un animateur de radio et de télévision, critique gastronomique, écrivain, cuisinier et comédien français.
Jean-Pierre, Henri, Marcel, Adolphe Coffe[1] naît le à Lunéville en Meurthe-et-Moselle[1],[2],[3]. Fils unique[4] de Pierre, Victor Coffe, coiffeur[1], et de son épouse Gilberte dite Betty[5], il passe une grande partie de son enfance dans sa ville natale. Son père ne peut assister à sa naissance pour cause de service militaire[6]. Mobilisé en 1937, il est affecté au 3e régiment de dragons portés[7]. Alors qu'il participe à la bataille de France[7], il meurt au combat[1],[3],[7],[8] le à Pont-Remy dans la Somme[6],[7],[9]. À 2 ans, Jean-Pierre Coffe devient ainsi pupille de la Nation[3]. Il est élevé par sa mère qui reprend le salon de coiffure familial[3]. Sa grand-mère, Marie, est cuisinière et son grand-père paternel, Victor, est jardinier et maraîcher[1] à Lunéville.
Sa mère, tondue à la Libération[6], quitte la Lorraine pour Paris, où Jean-Pierre étudie dans un pensionnat.
En juin 1945, Jean-Pierre a l'opportunité de quitter ses conditions de vie difficile, en raison du manque de nourriture, pour un séjour en Suisse, grâce à la Croix-Rouge suisse qui permet à des petits orphelins français de venir passer deux mois de vacances dans ce pays qui a été préservé de la guerre. Il prend pour la première fois le train à la gare de Lunéville pour se rendre à Berne, où des familles d'accueil de toutes conditions sociales, attendent les enfants pour les emmener dans leur maison. Pour lui, ce sera la rencontre avec M. et Mme Fleury, qui marquera profondément ses souvenirs par l'accueil chaleureux dont il a bénéficié et de son séjour dans leur ferme à Montmelon-Dessous, village qui se trouvait encore dans le Canton de Berne, avant l'indépendance en 1979 du Canton du Jura. Dans la ferme des Fleury, il découvre les tartines beurrées, la bonne soupe de légumes, les vaches, les cochons, le chocolat, et plus particulièrement le Toblerone, le comble pour lui de la gourmandise, de la sensualité, et du péché absolu. Il y apprend aussi à nourrir les poules, les lapins, et aussi à traire, à atteler la carriole avec les juments pour aller porter le lait à pasteuriser à la laiterie voisine. Son chouchou parmi la ménagerie, est un verrat, qui est très connu dans tout le canton, et où les truies viennent de loin pour recevoir ses hommages. Après ces deux mois, il retourne chez sa mère où il tombe malade. Il n’a qu’une idée en tête, retourner en Suisse. Sa mère finit par appeler le médecin, qui décrète qu'il est anémique et qu’il lui faut le grand air, ce qui lui permet de retourner en Suisse chez les Fleury pendant encore deux ans, et où il considèrera plus tard, que même s'il n'a pas été à l'école en Suisse, c'est chez les Fleury et leur ferme qu'il a tout appris[10].
À l'âge de 13 ans, il se prend de passion pour le théâtre, où sa mère l'emmène de temps en temps. Ses études terminées, il s'inscrit au Cours Simon[3] et exerce de petits boulots de nuit pour subvenir à ses besoins.
Pendant la guerre d'Algérie[1], il effectue trois années de service militaire[1],[3] à la Météorologie nationale[1] et au fort de Saint-Cyr[1], où il côtoie notamment Max Gallo[1]. Il crée un journal antimilitariste intitulé le Temps qui sera interdit de parution à la troisième édition.
Rendu à la vie civile, il passe une petite annonce dans Le Figaro : « Ne sais rien faire, mais plein de bonne volonté[11]. » Il travaille comme représentant pour la marque de papier à cigarette JOB, puis devient directeur de publicité aux Éditions Robert Laffont[12]. Il a, à cette période, un grave accident de la route et sa convalescence durera deux ans.
Une fois rétabli, il fonde sa propre agence de relations publiques ainsi que l'association « Les Grand-mères au pair » au début des années 1970, qui a pour but de placer des personnes âgées dans des familles pendant les vacances. Cette initiative permet de placer environ cinq mille personnes âgées. Malgré cela, son agence fait faillite et Jean-Pierre Coffe se retire dans sa maison de campagne.
En 1976, il ouvre successivement à Paris le restaurant La Ciboulette, rue Saint-Honoré, puis Le Modeste qui devient un lieu prisé de la nuit parisienne. Certains de ses clients sont célèbres, comme Jean Poiret ou Jean Carmet. Il est victime d'escroquerie par un homme d'affaires libanais en 1985 et fait faillite à nouveau, avec plus de trois millions de francs de dettes. Il travaille alors comme meneur de revue à l'Alcazar de Paris[13].
En 1979, alors qu'il est chargé de la réception de quatre chefs d’État en Guadeloupe, il refuse de servir un hamburger à Jimmy Carter, président des États-Unis[14].
Le 4 novembre 1984, il entre à Canal+ pour assurer un certain nombre de chroniques jusqu'en 1991 dans les émissions que présentait Michel Denisot (Le 7-9, Zénith, Direct). Puis en 1992 et 1993, il fait ses premières apparitions dans La Grande Famille de Jean-Luc Delarue et Demain de Michel Denisot, avec pour thème la cuisine.
Il entre dans le service public en décembre 1993 où il présente une émission à l'intention des enfants, Comment c'est fait ? sur France 3 suivi en 1994 de C'est tout Coffe avec Jonathan Lambert dans le rôle du candide sur France 2.
Il passe à TF1 en 1999 et présente Bien jardiner, produit par Jean-Luc Delarue. La décision de ce dernier d'y mettre fin rapidement enterre leur amitié : « Delarue, on ne le mange pas. On le vomit ! Nous n'avons plus rien à nous dire[15]. »
À partir de 2003, il rejoint Michel Drucker à France 2 où il est chroniqueur culinaire dans l'émission Vivement dimanche prochain. Le , il annonce qu'il quitte l'émission afin de se consacrer à l'écriture[16].
À partir du , il devient chroniqueur dans Jusqu'ici tout va bien, émission de France 2 présentée par Sophia Aram et confrontée à de faibles audiences[17]. Après deux émissions, il quitte ce poste, déçu du manque de concept[18].
En septembre 1990, il rejoint l'équipe des Grosses Têtes de Philippe Bouvard sur RTL, émission à laquelle il participe assez fréquemment. Il la quitte en , date à laquelle il intègre l'émission On va s'gêner sur Europe 1, présentée par Laurent Ruquier. Il la quitte après une saison en 2011. En 2014, il revient dans Les Grosses Têtes sur RTL après l'arrivée à la présentation de Laurent Ruquier.
De 1998 à juin 2008, il anime l'émission Ça se bouffe pas, ça se mange sur France Inter tous les samedis de midi à 13 heures. À la fin de l'émission du 21 juin 2008, il annonce sa mise à la retraite par la direction de France Inter[19].
Ses « coups de gueule » à la radio et à la télévision restent mémorables, notamment le jour où il a jeté de la charcuterie « industrielle » au visage de Jean-Luc Delarue. Dans une émission des Grosses Têtes où, après avoir défendu ses opinions, Philippe Bouvard et Olivier de Kersauson s'amusent à le contrarier afin d'amplifier ses colères devenues cible des imitateurs. Olivier de Kersauson se met alors à l'imiter, tout comme le feront ensuite Guy Montagné, Laurent Gerra, Laurent Ruquier, Jean-Éric Bielle ou encore Les Guignols de l'info. De plus, Jean-Pierre Coffe exprime ses plaisirs gustatifs parfois de manière grivoise, ce qui accentue encore les plaisanteries, surtout dans l'émission des Grosses Têtes, chez Laurent Gerra et chez Laurent Ruquier (On n'est pas couché). Ainsi, sa célèbre phrase « Mais c'est d'la merde ! » est devenue aussi célèbre que ses lunettes rondes colorées.
Durant sa jeunesse, Jean-Pierre Coffe a eu un grave accident de voiture, qui l'a longtemps laissé handicapé et obligé à se mouvoir avec des cannes[20].
Jean-Pierre Coffe se déclare bisexuel[21], notamment en 2011 au micro de MFM Radio[22] et en 2013 dans l'émission La Parenthèse inattendue de France 2[20].
Marié trois fois à des femmes, Jean-Pierre Coffe a vécu ses dernières années avec un homme, avec lequel il s'est pacsé[23], et avait déclaré en 2013 être prêt à se marier avec lui[24].
Jean-Pierre Coffe a eu un fils, mort peu après sa naissance[1], et une belle-fille, morte à 35 ans[1]. Il a par ailleurs un fils adoptif[25].
En , il laisse entendre qu'il est atteint d'une grave maladie[26], en déclarant à François-Régis Gaudry être « en phase terminale »[27].
Atteint de la maladie de Parkinson[28], il meurt dans la nuit du 28 au 29 mars 2016, à l'âge de 78 ans, d'une crise cardiaque, dans sa demeure de Lanneray[29],[30]. De nombreuses personnalités lui rendent hommage.
Le , sur proposition du ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt, Stéphane Le Foll, Jean-Pierre Coffe est nommé chevalier de la Légion d'honneur pour ses « trente-sept ans de services » en tant que « journaliste gastronomique »[31]. Le , le président de la République française, François Hollande, lui en remet les insignes lors d'une cérémonie officielle[32].
Lors des élections municipales de 2014 à Paris, il soutient la candidate PS Anne Hidalgo[34].
Dès les années 1970 et 80, Jean-Pierre Coffe figure au générique de plusieurs films en tant que comédien :
Après avoir interprété le père Noël dans Noël et les garçons, un court-métrage de Jean-Marc Vincent sorti en [49], Jean-Pierre Coffe prête sa voix à Nénesse dans Mia et le Migou, un film d'animation de Jacques-Rémy Girerd sorti en [50], puis au narrateur de C'est bon, un court-métrage d'animation de Serge Élissalde, Amandine Fredon et Jacques-Rémy Girerd sorti en [51].
Editeur : Julliard Date de parution : 2013 Description : In-8, 282 pages, broché, occasion, très bon étatEnvois quotidiens du mardi au samedi. Les commandes sont adressées sous enveloppes bulles. Photos supplémentaires de l'ouvrage sur simple demande. Réponses aux questions dans les 12h00. Librairie Le Piano-Livre. Merci